Aveugles, par la lecture
Gamin, je m’amusais comme ça, parfois. Fermer les yeux, nouer un bandeau dessus. Bouger, marcher, (re)découvrir l’espace et l’existence juste par l’ouïe et le toucher. C’était « jouer » [1] à l’aveugle, pour de faux. Parce que la vue, je l’avais. Je les visualisais la pièce et l’appartement. Des fois, je faisais ça dans la rue, dangereux, mais […]
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