Thierry Metz en mouvement

J’y suis allé avec quelques appréhensions, je dois dire. Hier soir, cinéma 104, à Pantin. Un film sur Thierry Metz, un film sur un poète ouvrier, un poète qui ayant connu les affres du travail dit non-qualifié, et qui l’évoque dans et par sa poésie, un poète disparu, suicidé. Appréhension de voir quelques littérateurs, ou tout autre personnalité disserter sur l’écriture de Metz, refaire son parcours. Appréhensions de voir un angle du type poète et ouvrier, poète sans diplôme, ce mépris, constant, permanent, image mythologie du poète ou de la poétesse. Un peu comme on a fait, comme on fait encore aujourd’hui, souvent, quand on parle de Bernard Stiegler… de la prison à la philo’… quel parcours !

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Pour une littérature et des livres bio’s

Considérer l’écriture – ou toute production intellectuelle ou artistique – comme une nourriture de l’esprit est un stéréotype assez vieux pour qu’on n’ait pas la peine de s’attarder dessus. Un cliché qui concerne même la langue ; quand Joachim Du Bellay écrit son Deffence et Illustration de la langue francoyse en 1549, manifeste visant à encourager les écrivains à utiliser la langue française, dans cette optique, Du Bellay, en bon représentant de la Renaissance, prône une imitation des auteurs grecs et latins, et use déjà de la métaphore culinaire ; dévorer les auteurs latins & grecs, les digérer, puis… non, il ne file pas la métaphore jusque-là, il parle de les convertir en nourriture…

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… pour les maux de tête qu’elle m’a dit

On en rencontre assez souvent, partie intégrante des décorations d’intérieur sans imagination, reflets fidèles de catalogues d’enseignes d’ameublement. Ça se présente généralement sous la forme d’un poster, parfois encadré, histoire de protéger le papier, préserver les couleurs de la photographie, représentation de quelque ville d’importance, pas forcément capitale ; New-York, Tokyo, Londres, Los Angeles, Sydney…etc. Des […]

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