Le quotidien :

• Des usages de "masques"
  25 août 2020, par Ahmed Slama

  ... des barrières invisibles, nettes et précises pourtant. Un peu comme ces dessins animés où le jaune des grains désertiques n’est séparé de la verdure que d’un trait esquissé à terre. Du discontinu entre les rues et les avenues, frontière impalpable – n’est-ce pas là la caractère de toute frontière ? et pourtant visible aux masques sur les visages ;
  la métaphore n’est plus, « porter le masque » (du deuil ou de la tristesse) qu’on retrouve notamment chez Karl (marsque ?) Marx avec son concept de « masques de (...)

• Pirate littéraire
  21 août 2020, par Ahmed Slama

  Passer de l’un à l’autre, cette difficulté dans la variation, après un temps, quoi ? à peine quelques semaine reprendre l’écriture des recensions, y a une pile qui m’attend, Juliette Mézenc acheté en sortie de confinement, Antoine Hummel déniché du côté de l’odeur du temps (Marseille) ; Pierre Vinclair (José Corti) et Le travail de la viande de Liliane Giraudon ; lire, écrire, faire face aux vagues successives des épreuves du roman à paraître, tenir cette sorte de journal, écrit encore et toujours à la (...)

• Dépre-ttement
  19 août 2020, par Ahmed Slama

  … ça t’accompagne, au moins t’es jamais seul, forcément, elle est toujours là, perchée, elle te lâche pas, pas loin, jamais loin, faut lui dire bonjour au réveil, elle est couchée à côté ou carrément sur toi, je dis elle, mais remarque ça peut être il, lui dire donc bonjour ça coûte rien et c’est gentil ; commencer la journée du bon pied, si ça veut bien démarrer parce que, lui ou elle fera son possible pour que tu le quittes pas le lit,
  – on est pas bien ? là, tous les deux, tranquilles paisibles, c’est tout (...)

• Revenir sur son devenir
  18 août 2020, par Ahmed Slama

  … repéré ça sur Twitter ; « le personnage d’animé que je voulais être vs le personnageque je suis devenu »* accompagné des illustrations de deux personnages ; ça m’a de suite fasciné, moi qui en ai consommé des animés et des mangas** qui continue, encore aujourd’hui, à en visionner ; y en a pléthore de genres et d’histoires.
  La répartition extrêmement genrée des mangas m’a toujours dérangée. On parle de [Shônen] (qui veut dire en japonais : garçon) ou [Shôjo] (fille) en gros mangas destinés aux garçons ou aux (...)

• Préciser l’intention
  16 août 2020, par Ahmed Slama

  … malgré le temps et les quelques vidéos, rien à faire, toujours les mêmes gênes, ‘pensais qu’au fil des sujets et des manières, ça se fluidifierait, un peu comme pour les réseaux sociaux*, que les questionnements, sans s’éteindre, s’amenuiseraient, au fil des vidéos tournées, montées, publiées, partagées, pourtant, à chaque fois, les mêmes interrogations ;
  ... non pas celles des sujets à traiter – ça, il y en a pléthore. Pas l’écriture – quoiqu’un peu, comme on le verra. Ni le souci de l’audience – on peut (...)

• Nuisible de nuit
  13 août 2020, par Ahmed Slama

  Ventilateur mouvant qui mouline, feuillette les pages des livres épars, il passe et repasse, bat cette cadence que suivent les doigts sur le clavier, recherche d’occurrences, passer en revue les occurrences du mot victimaire depuis 1980, tenter de trouver le basculement, on a l’impression que ça ne sert à rien sur le moment, pas intéressant, en quoi ça le serait ? puis au fond, tout au fond de cette nuit… des bruits, pas celui du ventilateur, pas celui du frôlement de l’air avec les feuilles et les (...)

• Trollesque-récup’
  6 août 2020, par Ahmed Slama

  Toujours ce sentiment paradoxal ; l’aversion, y plonger pourtant, y plonger allégrement dans l’aversion. On le connaît ce geste ; on l’affronte au quotidien, l’aversion devenue un peu la version banal de nos existences, on s’y fait et on y va : facebook, insta’ et twitter, minorer et maîtriser les dégâts, pas céder à la vitesse, ménager du repos et du calme, quand on peut, ménager des espaces pas trop pollués par le recel de données, ici, côté site litteralutte, hébergeur associatif, ou encore aller (...)

• La rafistole de classe
  5 août 2020, par Ahmed Slama

  Ces sorties, mues simplement par le désir de s’aérer, écrire/lire en plein-air, éviter l’étouffement du dedans dû à la chaleur actuelle. Retour aux terrasses, aux brises, claquements des couverts et brouhahas languides, conversations qui n’ont l’air de rien et si signifiante par leurs bonhomies ; les apostrophes impromptues et discussions inattendues, souvent les livres empilés à la table qui attirent, là, c’est plutôt mon matos, particulier, il faut dire, combinateur* d’un côté clavier sans fil de (...)

• La vie STO
  4 août 2020, par Ahmed Slama

  … être à soi, simplement à soi, ne rien faire, cette table, assis, pas lire, pas écrire, les écrans éteints, être là, simplement, à soi, rien qu’à soi, passer la journée, à buller, pas mal ça, buller, la bulle, le léger, le fragile, et qui pète en un rien, de temps, un rien suffit, pas nombreux les moments comme ça, ou trop peu, des trouées où rien ne vient, et qu’on apprécie avec le p’tit vent frais qui va bien avec. Mais à mesure de cette position stationnaire, flottement, ça afflue, faut bien faire (...)

• Halliday et valeur littéraire
  1er août 2020, par Ahmed Slama

  … bourse des valeurs littéraires, espace littéraire mondial, méridien de greenwich littéraire, ethnocentrisme et littérarité ; enchaînement des définitions, comment les organiser ? oraliser le propos ? pour que, devant la caméra, ça soit fluide et, dans la mesure du possible, compréhensible. Porté par le ronron de la terrasse, quelques mots épars qui parviennent,
  – … ça va pas de soi ces histoire, hein compliqué,
  déconstruire tout ce qui va de soi pour soi ; méridien de greenwich par exemple, (...)

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